Billetterie

Sublimes moments du muet

Pour rendre hommage à la beauté et à la grandeur du cinéma muet, le festival Lumière propose des films de ces premières décennies du cinéma, qui ont façonné un art et inventé un langage. Des films présentés en ciné-concerts à l’Auditorium (avec l’Orchestre national de Lyon ou accompagné à l’orgue), avec des improvisations au piano dans la salle de l’Institut Lumière ou avec des compositions musicales inédites. Cette année, venez découvrir entre autres l’exceptionnel ciné-concert de Casanova d’Alexandre Volkoff, la série en 12 épisodes de Judex réalisée en 1917 par Louis Feuillade et l’événement Max Linder : Le Roi du cirque restauré.


Deux ciné-concerts à l’Auditorium de Lyon

Visite au cinéma muet avec, au programme, deux ciné-concerts au sein de l’Auditorium de Lyon : Casanova d’Alexandre Volkoff, superproduction à la française – fruit des talents réunis au sein du studio Albatros, « l’école russe de Montreuil » – accompagné par l’Orchestre national de Lyon, dirigé par le compositeur Günter Buchwald, sur une nouvelle partition qu'il a lui-même composée ; et La Grève, premier film de Sergueï M. Eisenstein, accompagné à l’orgue par Samuel Liégeon.

Casanova d’Alexandre Volkoff (1927, 2h39)
Casanova fuit une vie de débauche pour rejoindre la cour de Russie. Il devient un proche de la tsarine, mais son goût des femmes entraîne bientôt sa chute… Fresque éblouissante aux décors somptueux avec la star de l’époque : Ivan Mosjoukine.
Auditorium me 13 20h

 Avec le soutien de la Sacem Logo



La Grève de Sergeï M. Eisenstein (Stachka, 1925, 1h34)
1912, dans une usine de la Russie tsariste, les conditions de travail et les salaires sont misérables. La révolte gronde chez les ouvriers… Premier film de Eisenstein, un coup de génie intemporel dans le patrimoine cinématographique russe.
Auditorium di 17 11h


Trois ciné-concerts au cinéma

Au piano avec Didier Martel ou Fred Escoffier, trois grands chefs d’œuvre du muet : un américain, un français, un italien !

Les Trois Mousquetaires de Fred Niblo (The Three Musketeers, 1921, 2h16)
Douglas Fairbanks endosse le costume du célèbre d’Artagnan pour l’une des premières adaptations du roman à l’écran. Décors grandioses et costumes splendides, un film de cape et d’épée encensé par le public et la critique de l’époque.
CC Institut Lumière ma 12 10h30

La Divine croisière de Julien Duvivier (1929, 1h36)
Un armateur redouté des marins contraint le capitaine Saint-Ermont d’embarquer sur un navire en mauvais état. Une mutinerie éclate… Un film saisissant, à l’esthétique inspirée par le cinéma soviétique et à la mise en scène somptueuse, par l’auteur de Pépé le Moko.
Pathé Bellecour je 14 18h45 | Villa Lumière ve 15 11h15

Villa Falconieri de Richard Oswald et Giulio Antamoro (1928, 1h34)
Le poète Campana loue la Villa Falconieri à un couple dont le mari joue, est endetté, et bat sa femme. La visite d’une actrice amoureuse de Campana déclenche jalousie et rivalité… Drame de jalousie, amours croisées : un muet à découvrir !
Villa Lumière ma 12 21h15 | CC Institut Lumière me 13 11h




Max Linder

En 2018, l’Institut Lumière a été désigné comme légataire du Fonds Max et Maud Linder. Il en est ressorti le « Projet Linder » qui sera développé dans les années à venir. Après un premier lancement il y a deux ans, le voyage à travers l’œuvre de Max se poursuit avec la projection du Roi du cirque, fantastique et virevoltant dernier film de l’acteur-réalisateur, l’une des premières stars internationales du muet.

Le Roi du cirque de Max Linder et Édouard-Émile Violet (1924, 50 min)
Un jeune comte fêtard et paresseux tombe sous le charme d’une acrobate. Pour la séduire, il devient artiste de cirque… Grand succès à l’époque pour le dernier film de l’acteur le plus influent du burlesque, Max Linder.
CC Institut Lumière je 14 11h30


Judex ou l’invention de la série au cinéma

De janvier à avril 1917, Louis Feuillade, scénariste et réalisateur au sein de la maison Gaumont, tient ses spectateurs en haleine : avec un épisode par semaine – une attente savamment dosée –, le succès est phénoménal. Pour l’historien et écrivain Francis Lacassin, Judex est le premier véritable serial français, mariage du cinéma et du roman-feuilleton. Plus de cent ans plus tard, et alors que le monde entier se passionne pour les séries, il est important de découvrir Judex, le justicier de l’ombre..

Judex de Louis Feuillade
Un mystérieux justicier, Judex (René Cresté), entre en lutte contre le banquier Favraux (Louis Leubas) qui a édifié sa fortune en usant de méthodes indignes…  Premier vrai serial français, la série remporte un succès phénoménal auprès du public, à la fin des années 1910  !

Prologue, épisodes 1 et 2 (1917, 1h32)
Pathé Bellecour lu 11 14h

Épisodes 3, 4 et 5
(1917, 1h47)
Pathé Bellecour ma 12 14h30

Épisodes 6, 7 et 8
(1917, 1h35)
Pathé Bellecour me 13 14h30


Épisodes 9, 10, 11 et 12 
(1917, 1h29)
Pathé Bellecour je 14 14h



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