Billetterie

Martin Roumagnac

de Georges Lacombe , France , 1946

Lumière Classics

Dans une petite ville de province, Blanche Ferrand (Marlene Dietrich) espère épouser un riche consul, Monsieur de Laubry (Marcel Herrand), dont la femme est gravement malade. Un soir, elle rencontre Martin Roumagnac (Jean Gabin), entrepreneur en maçonnerie, qui tombe éperdument amoureux d’elle. C’est le début d’une liaison passionnée, à laquelle Blanche se prête d’abord par fantaisie puis par amour. À la mort de la femme du consul, celui-ci somme Blanche de faire un choix.

 MARTIN-ROUMAGNAC


À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Jean Gabin rentre des États-Unis avec sa nouvelle compagne : Marlene Dietrich. Le couple arrive à Paris et compte tourner ensemble Martin Roumagnac, dont Gabin avait acquis les droits avant la guerre.  Il le propose à ses vieux complices Marcel Carné et Jacques Prévert, mais ceux-ci ont déjà écrit pour le couple les rôles principaux des Portes de la nuit. Gabin et Dietrich hésitent, remanient sans cesse le scénario et les dialogues puis finissent par renoncer. Entretemps, l’acteur a trouvé un producteur et souhaite se consacrer pleinement à Martin Roumagnac ; Les Portes de la nuit (1946) se fera sans eux, remplacés par Nathalie Nattier et Yves Montand.

Après cinq ans d’absence des écrans français, Gabin est très attendu et l’idée de voir à l’écran deux stars en couple dans la vie exalte la presse et le public. Mais la carrure de ces vedettes est en décalage avec le film, mélodrame provincial, humain et simple. Les acteurs sont à l’étroit, le scénario est considéré trop faible, le public et la critique sont déçus. Souhaitant oublier cet échec, Marlene Dietrich veut retrouver Hollywood, mais il est hors de question pour Gabin de quitter Paris ; Martin Roumagnac sonne alors la fin de leur histoire.

« La beauté toujours aussi étrangement prenante de Marlene Dietrich, son accent étranger, son élégance lascive, suffisent à donner au personnage plus conventionnel de Blanche la densité qui lui manquait. […] La mise en scène et toute l’interprétation (Jean Gabin en tête, d’une présence toujours aussi puissante) ont les mêmes qualités de franc réalisme ». (Pol Gaillard, L’Humanité, 21 décembre 1946)

Martin Roumagnac
France, 1946, 1h35, noir et blanc, format 1.37

Réalisation Georges Lacombe
Scénario Pierre Véry, Georges Lacombe, d’après le roman éponyme de Pierre-René Wolf    
Photo Roger Hubert
Musique Marcel Mirouze
Montage Germaine Artus    
Décors Georges Wakhévitch
Production Paul-Edmond Decharme, Alcina
Interprètes Jean Gabin (Martin Roumagnac), Marlene Dietrich (Blanche Ferrand), Daniel Gélin (le surveillant), Margo Lion (Jeanne Roumagnac), Lucien Nat (Rimbaut), Marcel Herrand (Monsieur de Laubry), Jean d'Yd (l'oncle), Charles Lemontier (Bonnemain), Marcel Pérès (Paulo), Michel Ardan (le conservateur), Colette Georges (la jeune fille), Jean Heuzé (le procureur), Colette Régis (Madame Rimbaut), Henri Poupon (Gargame), Odette Barencey (Annette), Marcelle Hainia (Mme Sergent)

Sortie en France : 18 décembre 1946

Restauration 4K Les Films du Jeudi avec le soutien du CNC et de Coin de mire cinéma, d’après les négatifs originaux nitrates conservés par le CNC et réalisée par le laboratoire Hiventy pour l’image et au Studio L.E. Diapason pour le son.

Restauration inédite.

Distributeur : Films du Jeudi

Ressortie en salles en janvier 2022.

 

Film ayant reçu le label
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Séances
Icone Billet 17ACHAT ma 12 11h15 - Pathé Bellecour
présenté par Laurence Braunberger (Directrice Les Films du Jeudi)
Icone Billet 17ACHAT je 14 11h - UGC Confluence
présenté par Laurence Braunberger (Directrice Les Films du Jeudi)
Icone Billet 17ACHAT di 17 17h - Institut Lumière
présenté par Noël herpe (Historien du cinéma)

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