Billetterie

Les Quatre cents coups

de François Truffaut , France , 1959

Ressorties Événements - Les aventures d'Antoine Doinel

Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) a 12 ans. Élevé dans un cadre familial conflictuel, le jeune garçon fait son éducation dans les rues de Paris, accompagné de son copain René (Patrick Auffay). Adepte de l’école buissonnière et préférant les salles de cinéma ou la fête foraine à l’école, il glisse peu à peu dans la petite délinquance…

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Le premier long métrage de François Truffaut, jeune critique alors célèbre pour ses attaques virulentes contre un certain cinéma français, est particulièrement attendu par les cinéastes visés par ses articles. Interdit, en tant que critique, de Festival de Cannes en 1958, Truffaut, devenu réalisateur, s’y retrouve en compétition en 1959, à la surprise générale, et remporte le Prix de la mise en scène. Avec Les Quatre Cents Coups, le cinéaste crée l’événement et devient, à la faveur de ce succès retentissant, la figure de proue de la Nouvelle Vague. Liberté de la mise en scène, tournage en décors naturels, légèreté de la production… Le film (comme ceux de Claude Chabrol avant lui) fera école, tant auprès des cinéastes que des producteurs. S’inspirant directement de l’enfance meurtrie de Truffaut, Les Quatre Cents Coups devient le prétexte à un large débat de société sur l’enfance délinquante et mettra à mal les relations du réalisateur avec sa famille.

Tourné entre amis, initiant une relation très forte entre François Truffaut et Jean-Pierre Léaud, révélation éclatante, Les Quatre Cents Coups marque le début d’une filmographie qui mêle de façon complexe le cinéma et la vie du cinéaste, et où Antoine Doinel demeure le plus bel alter ego de Truffaut. « La figure d’Antoine est née, portrait mêlé de Truffaut et de Jean-Pierre Léaud : “Je crois qu’au départ, écrit le cinéaste, il y avait beaucoup de moi-même dans le personnage d’Antoine. Mais dès que Jean-Pierre Léaud est arrivé, sa personnalité qui était très forte m’a amené à modifier le scénario. Je considère donc qu’Antoine est un personnage imaginaire qui emprunte un peu à nous deux.” (Antoine de Baecque et Serge Toubiana, François Truffaut, Gallimard)

Le film est dédié à André Bazin, à la fois maître et père adoptif du cinéaste, qui meurt la nuit suivant le premier jour de tournage.

Les Quatre Cents Coups
France, 1959, 1h39, noir et blanc, format 2.35

Réalisation François Truffaut
Assistants réalisation Philippe de Broca, Robert Bober, Francis Cognany, Alain Jeannel  
Scénario François Truffaut, Marcel Moussy
Photo Henri Decaë
Musique Jean Constantin
Montage
Marie-Josèphe Yoyotte
Décors Bernard Evein    
Production Les Films du Carrosse, SEDIF - Société d'Exploitation et de Distribution de Films
Interprètes
Jean-Pierre Léaud (Antoine Doinel), Patrick Auffay (René Bigey), Claire Maurier (Gilberte Doinel), Albert Rémy (Julien Doinel), Georges Flamant (M. Bigey), Yvonne Claudie (Mme Bigey), Robert Beauvais (le directeur de l'école), Pierre Repp (le professeur d'anglais), Guy Decomble ("Petite Feuille", le professeur de français), Claude Mansard (le juge), Jacques Monod (le commissaire), Luc Andrieux (le professeur de gymnastique)
 
Présentation au Festival de Cannes : 4 mai 1959
Sortie en France : 3 juin 1959

Restauration inédite 4K MK2 par les laboratoires Éclair Classics, L’Immagine Ritrovata et Le Diapason, supervisée par Guillaume Schiffman, directeur de la photographie assisté d'Éric Vallée, avec le soutien du CNC et de OCS.

Distributeur : Carlotta Films

Ressorties en salles et en vidéo en décembre 2021

 

Séances
Icone Billet 17ACHAT di 10 19h45 - Pathé Bellecour
 
Icone Billet 17ACHAT je 14 21h15 - Pathé Bellecour
présenté par Jean-Paul Salomé
Icone Billet 17ACHAT ve 15 16h45 - Institut Lumière
présenté par Michel Hazanavicius

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