Posté le 10.10.2021
Stars et public en communion ont ouvert le 13ème festival Lumière avant de rire au Cameraman, de Buster Keaton.
« C’est formidable ! » L’une des phrases favorites de l’éternel et enthousiaste cinéphile qu’était Bertrand Tavernier, a lancé l’édition 2021 du festival Lumière.
Ouverte sur un magnifique hommage à celui qui fût président de l’Institut Lumière pendant près de 40 ans, la cérémonie a fait salle comble sous la Halle Tony Garnier. 5000 passionnés ont fait une ovation pour saluer sa mémoire.
Une célébration rythmée au passé et au présent : Jean-Paul Belmondo disparu cette année, Édouard Baer et son sens inné de la formule - « de navets en films potables, on fait une petite carrière » - ou l’Italien Paolo Sorrentino, amusé par le clin d’œil du festival à sa passion pour Diego Maradona.
Autre invité prestigieux, le compositeur aux « 300 musiques de films » Philippe Sarde, dont la célèbre Chanson d’Hélène écrite par Jean-Loup Dabadie a été interprétée en musique par Alain Chabat et Irène Jacob, accompagnés par le pianiste Didier Martel. Citant le poète Bukowski, la comédienne et nouvelle présidente de l’Institut Lumière a confié son émotion d’endosser cette responsabilité : « Sois à l’affût, il y a des issues, il y a de la lumière quelque part. Il y en a peut-être peu, mais elle bat les ténèbres ».
© Jean-Luc Mège
Chefs d’orchestres improvisés d’un soir, les agitateurs Benoît Poelvoorde, Édouard Baer et Alain Chabat ont donné le coup d’envoi à cette ouverture scandée dans toutes les langues : François Damiens en bruxellois, Paolo Sorrentino en italien, Maggie Gyllenhaal en anglais, Joachim Trier en norvégien. Et Rossy de Palma de surenchérir en espagnol : « ¡ Declaramos el festival de Lyon abierto ! »
© Olivier Chassignole
Benoît Pavan et Charlotte Pavard